Rabu, 27 Februari 2013

METALLICA @ Stade de France 12/05/12


METALLICA @ Stade de France 12/05/12

Alors que je n'avais pas posé le pied sur le sol de la capitale depuis des mois, la présence de Metallica au Stade de France me fera descendre de mes montagnes et prendre un avion Biarritz direction Roissy CDG tôt en ce samedi matin.
Dur de passer d'un entourage composé de pottoks et vautours au fourmillement humain incessant parisien, il y a des choses dont l'on perd vite l'habitude. Mais la perspective de retrouver potes et (re)voir pour la énième fois les Mets sur scène me motivera suffisamment. Mise en condition dès l'aéroport car nous ne sommes pas les seuls fans à prendre l'avion pour aller voir le groupe.
Ambiance plutôt calme mais qui viendra vite pendant le décollage avec des rigolades derrière mois sur des histoires de mêlées pendant le concert et un petit "motorbreath" que je ne pourrais pas m'empêcher de balancer à voix haute en réponse aux "brace brace" des explications automatiques en cas d'urgence.
Le temps de retrouver les amis après l'atterrissage - venus pour certains eux aussi du sud est de la France - de manger et boire "quelques" boissons, c'est de manière un peu bruyante dans les rames de métro à chanter "joyeux anniversaire Black Album" que nous rejoindrons le lieu culte de notre grande messe à nous de ce soir. Arrivés sur The Kills, qui jouait après Gojira, il est facile de s'apercevoir que le son est très mauvais et que le groupe ne fait pas l'unanimité dans le stade. Le groupe n'est pas mauvais sur album mais je pense qu'il n'avait pas sa place ici ce soir et que le saccage sonore n'a fait qu'empirer la situation. C'est sous des sifflements que ce dernier terminera son show. Le stade est bien plein, et c'est en pelouse or pas trop loin de la scène que nous arrivons tous à nous retrouver. Le Black Album n'est pas mon album préféré mais il reste d'une grande qualité et c'est surtout celui qui a conféré un succès phénoménal au groupe et lui a permis d'acquérir un public beaucoup plus large. Il suffit de regarder le stade ce soir pour y apercevoir un public très varié, de tous horizons et de tous âges.
Il fera encore jour lorsque le titre habituel de ac/dc "It's a long way to the top" sera fera entendre avant d'enchaîner sur "The Ecstasy of Golf" de Ennio Morriconne avec les extraits du célèbre film diffusés sur les écrans géants. De jour ou de nuit Metallica reste une machine de guerre et une arrivée sur "Hit The Lights" enchaînée à "Master of Puppets" plantera le décor rapidement. "No Remorse" sera exécutée écourtée d'un passage du titre d'environ 1mn30. Une petite pensée pour une personne sur "For Whom the Bell Tolls" et c'est "Hell and Back" en titre récent extrait de l'EP incluant des chansons issues des sessions de "Death Magnetic" qui suivra. Pareil, ce titre est joué ce soir pour la deuxième par le groupe, c'est un titre sympa mais pas du niveau de leurs classiques et qui pour le coup cassera un peu l'ambiance.
Le point négatif de cette tournée est de connaître à l'avance une partie des titres joués car s'il y a bien un groupe qui est capable de modifier ses set list tous les jours et nous balancer des putains de surprises c'est bien Metallica. Donc ce soir les surprises se résument finalement aux titres hors black album.
Et après ce magnifique début de concert, on entre dans le vif du sujet de la tournée. "The struggle within" avec des images d'archives de cette époque qui nous plongent dans le passé et introduisent les titres du Black album qui seront joués dans un ordre différent. La nuit commence à tomber sérieusement et c'est le moment d'apprécier aussi les lights de la scène et la pyrotechnie qui ne tardera pas à venir nous réchauffer sur "Enter Sandman".
 
Une interprétation comme seul Metallica sait le faire, avec la rage aux tripes et une communication géniale avec le public. Les années ont passé, James n'a plus sa voix aussi aigüe, Kirk fait toujours des pains dans ses solos (moins ce soir d'ailleurs) et Roberto n'est pas Newsted, mais m*** on est pas venu voir un orchestre classique et ce qui fait que Metallica fait parti de la cour de grands est toujours bien présent.
La puissance est là, mais je reconnais volontiers que mon plaisir remontera d'un cran sur le rappel composé de 3 titres à commencer par "Battery". "One" avec comme d'habitude beaucoup de pyrotechnie, explosions et flammes en tout genre ainsi qu'un jeu de lasers bien puissant qui traversera le stade de part et d'autre. Un moment magnifique qui s'achèvera sur le traditionnel "Seek and Destroy", accompagné du lâcher de ballons noirs gonflables que les fans s’empresseront de récupérer, et qui finalement ne peut que mieux résumer les prestations de nos américains.

Un concert, très bon, puissant, mais qui pour ma part n'a pas été le meilleur auquel j'ai pu assister. En effet des titres comme "Blackened", "Fight Fire With Fire" "Motorbreath" ou encore un petit "So What" qui tuent sur scène m'ont manqué d'un point de vue personnel.
Mais sinon rien à redire sur la prestation du groupe, Metallica a promis une tournée pour les 20ans (enfin 21) du Black Album et Metallica nous a bien donné une fois de plus une belle leçon de live.

Rendez-vous dans 10 jours au Sonisphere Madrid !!!


Intro The Ecstasy of Gold / Ennio Morriconne
Hit the Lights
Master of Puppets
No Remorse
For Whom the Bell Tolls
Hell and Back
The Struggle Within
My Friend of Misery
The God That Failed
Of Wolf and Man
Nothing Else Matters
Through the Never
Don't Tread on Me
Wherever I May Roam
The Unforgiven
Holier Than Thou
Sad But True
Enter Sandman

Battery
One
Seek & Destroy

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